Delphine nous ouvre les portes d’un atelier d’espadrilles

Delphine nous ouvre les portes d’un atelier d’espadrilles

Delphine travaille à la maison de l’Espadrille depuis plus de 30 ans. Elle a connu son évolution à travers les générations qui s’y sont succédé. Elle nous fait profiter de son expérience pour nous raconter l’histoire. Récit.

 1- La coupe et le piquage

Les espadrilles se fabriquent en plusieurs étapes.
D’abord, il y a la coupe, avec un emporte-pièce en métal. Ensuite, le piquage, qui sert à assembler le tissu du talon et de l’avant de la chaussure pour former ce qu’on appelle « la tige » de l’espadrille. 

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2- Le surpiquage de la tresse

Puis on surpique « la tresse » emblématique de l’espadrille, qui fera le tour de la semelle. On fabrique la semelle intérieure en tournant la tresse sur une machine spéciale que l’on assemble avec la tige à l’aide d’une énorme aiguille.

3- La vulcanisation

La semelle extérieure est ensuite réalisée avec du caoutchouc pour une meilleure résistance lors de la vulcanisation, une cuisson d’une dizaine de minutes à 140 degrés.

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« C’est important de garder ces savoir-faire et cela se ressent dans la qualité des produits, s’il y a une erreur, on va pouvoir repasser dessus et corriger, une chose que des robots ne peuvent pas réaliser… Mais il est vrai qu’il n’y a plus d’école de couture, elles ont disparu avec les usines de piquage dans le coin. Le métier ne va pas disparaitre pour autant, il y a encore quelques entreprises d’espadrilles ! »

Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, la conserverie porte haut l’excellence de l’artisanat français. Jean-Claude Polito, artisan conserveur depuis l’âge de 17 ans, cumule les titres de Maître Artisan et d’Artisan de qualité décerné par le Collège Culinaire de France. À Sète, Jean-Claude Polito est bien plus qu’un maître artisan conserveur ; il est une véritable référence dans le monde de la gastronomie locale. Précurseur et ambassadeur, il a su, dès les débuts de la conserverie, ouvrir la voie à un marché porteur, en valorisant les recettes traditionnelles avec exigence et fidélité. 

Avant chaque stérilisation, il ajuste minutieusement ses recettes en anticipant la moindre déperdition organoleptique. Il connaît par cœur les réactions de chaque ingrédient et il dose les épices pour qu’elles conservent intactes texture, couleur et saveur. Cette précision d’orfèvre culinaire garantit des conserves au goût authentique, à la fois fidèles à la tradition sétoise et irréprochables sur le plan sensoriel.